Trek du Tour du Manaslu : nos conseils

Trek du Tour du Manaslu : nos conseils

Le Manaslu, huitième plus haut sommet du monde avec ses 8 163 mètres d’altitude, trône majestueusement dans l’Himalaya népalais. Son nom, qui signifie « montagne de l’esprit » en sanskrit, évoque parfaitement l’atmosphère spirituelle qui règne dans cette région encore préservée du tourisme de masse. Le trek du Tour du Manaslu représente aujourd’hui l’une des aventures les plus authentiques qu’il est possible de vivre au Népal, offrant aux randonneurs une immersion totale dans la culture bouddhiste tibétaine et des paysages d’une beauté à couper le souffle. Cette randonnée mythique, qui s’étend sur environ 177 kilomètres, serpente à travers des vallées luxuriantes, franchit des cols vertigineux et traverse des villages reculés où le temps semble s’être arrêté. Contrairement au célèbre circuit des Annapurnas, souvent bondé, le tour du Manaslu conserve son caractère sauvage et authentique, même si sa popularité ne cesse de croître auprès des trekkeurs expérimentés en quête d’une expérience himalayenne plus intimiste 🏔️

Pourquoi choisir le trek du Manaslu ?

La région du Manaslu possède une identité unique qui la distingue radicalement des autres destinations de trekking au Népal. Tandis que les sentiers du camp de base de l’Everest ou du tour des Annapurnas accueillent des milliers de marcheurs chaque saison, le circuit du Manaslu reste relativement confidentiel, en partie parce qu’il exige un permis spécial et impose de randonner avec un guide agréé. Cette réglementation stricte, loin d’être un inconvénient, constitue en réalité un atout majeur puisqu’elle garantit la préservation de l’environnement et limite considérablement l’affluence sur les sentiers. Les trekkeurs qui choisissent cette aventure découvrent ainsi une région où l’authenticité n’est pas un vain mot : les habitants des villages traversés maintiennent leurs traditions ancestrales, les monastères bouddhistes fonctionnent toujours comme des centres spirituels actifs, et l’architecture traditionnelle tibétaine domine encore largement le paysage bâti.

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La diversité des écosystèmes traversés représente également un argument de poids, puisque l’itinéraire débute dans des forêts subtropicales peuplées de singes et de bambous, avant de s’élever progressivement vers des paysages alpins parsemés de rhododendrons géants, pour finalement atteindre les zones arides de haute altitude où seuls subsistent quelques buissons épineux. Cette transition écologique fascinante s’accompagne d’une richesse culturelle exceptionnelle, la vallée ayant longtemps servi de route commerciale entre le Népal et le Tibet, créant ainsi un extraordinaire brassage d’influences qui se reflète dans l’architecture, la gastronomie et les pratiques religieuses locales.

Quelle est la meilleure période ?

Le choix de la saison conditionne fondamentalement la réussite de votre expédition autour du Manaslu. Les mois de mars à mai, correspondant au printemps himalayen, offrent des conditions généralement excellentes avec des températures agréables en journée, des ciels souvent dégagés et surtout, la floraison spectaculaire des rhododendrons qui tapissent les flancs de montagne de leurs nuances écarlates, roses et blanches. Cette période printanière présente néanmoins l’inconvénient d’une visibilité parfois réduite par une légère brume de chaleur, mais compense largement par des températures nocturnes moins rigoureuses qu’en automne. La saison automnale, qui s’étend de septembre à novembre, demeure toutefois la période privilégiée par la majorité des trekkeurs avertis, car elle combine plusieurs avantages décisifs : une atmosphère d’une limpidité exceptionnelle qui permet d’admirer les sommets dans toute leur splendeur, des températures encore clémentes en début de saison, et une stabilité météorologique maximale.

Octobre représente sans conteste le mois idéal, même s’il attire logiquement le plus grand nombre de randonneurs, ce qui reste tout de même modéré comparé aux autres circuits népalais. La période hivernale, de décembre à février, s’avère extrêmement délicate avec des températures qui peuvent plonger jusqu’à -20°C la nuit au-dessus de 4 000 mètres, le risque de fermeture du col de Larkya La par les chutes de neige, et la quasi-impossibilité de trouver des lodges ouverts dans les villages d’altitude. Quant à la mousson estivale, qui sévit de juin à août, elle rend le trek franchement déconseillé en raison des pluies diluviennes quotidiennes, des sangsues proliférant dans les forêts basses, du risque accru de glissements de terrain, et de la visibilité quasi nulle sur les montagnes noyées dans les nuages ☁️

Quel niveau de difficulté ?

Le tour du Manaslu ne s’adresse définitivement pas aux randonneurs occasionnels ou aux débutants en montagne. Ce trek exigeant nécessite une excellente condition physique, une expérience préalable de la randonnée en altitude, et surtout, une solide capacité d’adaptation aux conditions parfois spartiates de vie en haute montagne. La difficulté principale réside dans le franchissement du col de Larkya La, situé à 5 160 mètres d’altitude, qui constitue le point culminant du circuit et représente une épreuve tant physique que mentale. Cette journée cruciale implique généralement un départ aux aurores, vers 3 ou 4 heures du matin, pour traverser le col avant que les conditions météorologiques ne se détériorent, ce qui signifie marcher pendant 8 à 10 heures dans des conditions potentiellement difficiles avec du vent, du froid intense et parfois de la neige.

L’ensemble du trek s’étale sur 14 à 18 jours selon les itinéraires, avec des étapes quotidiennes variant entre 5 et 8 heures de marche effective, ce qui exige une endurance cardiovasculaire solide. Les dénivelés cumulés atteignent plusieurs milliers de mètres au total, alternant montées progressives et descentes parfois raides sur des sentiers rocailleux, boueux ou enneigés selon l’altitude et la saison. L’acclimatation à l’altitude représente un autre défi majeur, nécessitant une progression méthodique avec des jours de repos stratégiques pour permettre à l’organisme de s’adapter à la raréfaction de l’oxygène. Le mal aigu des montagnes guette tous les trekkeurs, même les plus aguerris, et peut rapidement transformer l’aventure en cauchemar si les symptômes sont négligés. Il convient également de mentionner que contrairement à certains treks plus fréquentés, les infrastructures médicales sont quasi inexistantes dans la région du Manaslu, rendant l’évacuation d’urgence complexe et coûteuse, d’où l’importance capitale de souscrire une assurance adaptée incluant l’hélitraumatologie.

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Les formalités administratives et permis

Randonner dans la région du Manaslu implique de se conformer à une réglementation stricte établie par les autorités népalaises pour protéger cette zone sensible proche de la frontière tibétaine. Trois permis distincts sont obligatoires et leur obtention nécessite de passer par une agence de trekking agréée, puisque les trekkeurs indépendants ne sont pas autorisés dans cette région. Le premier document requis est le Manaslu Restricted Area Permit (MRAP), dont le coût varie selon la saison : entre septembre et novembre, comptez 100 dollars américains pour les sept premiers jours puis 15 dollars par jour supplémentaire, tandis que de décembre à août, les tarifs chutent à 75 dollars pour la première semaine puis 10 dollars par jour additionnel. Ce permis spécial ne peut être obtenu qu’à Katmandou et exige impérativement la constitution d’un groupe d’au minimum deux personnes, accompagné d’un guide certifié.

S’ajoute ensuite le Manaslu Conservation Area Permit (MCAP), destiné à financer la protection environnementale de la zone, facturé 3 000 roupies népalaises, soit environ 30 dollars. Enfin, comme une partie de l’itinéraire traverse également l’Annapurna Conservation Area, vous devrez acquérir l’Annapurna Conservation Area Permit (ACAP) pour la somme de 3 000 roupies supplémentaires. L’agence que vous choisirez se chargera généralement de l’ensemble de ces démarches, mais prévoyez un délai raisonnable et fournissez les documents nécessaires : photocopies de votre passeport, photos d’identité récentes, et copie de votre visa népalais. Le visa touristique pour le Népal s’obtient facilement à l’arrivée à l’aéroport de Katmandou pour 30, 50 ou 90 dollars selon la durée désirée, avec une validité respective de 15, 30 ou 90 jours. N’oubliez pas que ces permis doivent être présentés à plusieurs postes de contrôle tout au long du trek, donc conservez-les précieusement dans une pochette étanche 📋

L’équipement essentiel dans votre sac à dos

Préparer son équipement pour le tour du Manaslu exige une réflexion approfondie, car chaque gramme compte lorsqu’on marche plusieurs heures quotidiennes pendant près de trois semaines, tout en devant faire face à des conditions climatiques extrêmement variées. La stratégie du système multicouche s’impose comme la solution optimale : commencez par une bonne couche de base en laine mérinos ou en synthétique technique qui évacue l’humidité tout en conservant la chaleur corporelle, superposez une polaire légère pour l’isolation thermique, et complétez par une veste imperméable respirante de qualité qui vous protégera du vent et des précipitations. Un duvet chaud adapté à des températures négatives (-15°C minimum) est absolument indispensable, même si les lodges fournissent des couvertures, car celles-ci sont souvent insuffisantes dans les villages de haute altitude. Prévoyez également un bon sac de couchage en soie ou en polaire qui améliore significativement le confort et l’hygiène. Pour les pieds, investissez dans des chaussures de randonnée montantes parfaitement rodées avant le départ, avec un bon maintien de la cheville et une semelle adhérente type Vibram, complétées par des guêtres qui se révéleront précieuses lors du passage du col enneigé.

N’oubliez pas des bâtons de marche télescopiques qui soulagent considérablement les genoux dans les descentes et apportent stabilité et équilibre sur terrain accidenté. La protection solaire mérite une attention particulière en altitude : crème solaire haute protection (indice 50 minimum), lunettes de soleil catégorie 4 avec protection latérale, et casquette ou chapeau à large bord sont essentiels, car la réverbération sur la neige peut provoquer de sérieuses brûlures et une ophtalmie des neiges extrêmement douloureuse. Côté accessoires, incluez une lampe frontale avec batteries de rechange (les coupures d’électricité sont fréquentes), une gourde isotherme pour maintenir vos boissons chaudes, des pastilles de purification d’eau ou un filtre portable, un couteau multifonction, et une trousse de toilette minimaliste avec lingettes biodégradables. La pharmacie personnelle doit contenir impérativement des médicaments contre le mal d’altitude (Diamox), des antidouleurs, des pansements pour ampoules, un désinfectant, des antibiotiques à large spectre, et vos traitements habituels en quantité suffisante.

Comment gérer l’acclimatation

L’acclimatation représente sans doute l’aspect le plus critique de la réussite de votre trek autour du Manaslu, car négliger cette dimension peut transformer votre rêve himalayen en véritable épreuve, voire mettre votre vie en danger dans les cas les plus graves. Le corps humain nécessite du temps pour s’adapter à la diminution progressive de la pression atmosphérique et donc de la concentration en oxygène disponible : à 5 000 mètres, l’air contient environ 50% d’oxygène en moins qu’au niveau de la mer, ce qui oblige l’organisme à produire davantage de globules rouges pour compenser. Cette adaptation physiologique ne peut se faire que graduellement, d’où l’importance cruciale de respecter la règle d’or en altitude : ne jamais gagner plus de 300 à 500 mètres de dénivelé positif par jour au-dessus de 3 000 mètres, et intégrer un jour de repos complet tous les trois jours environ pour consolider l’acclimatation.

Les itinéraires bien conçus du tour du Manaslu incluent généralement deux ou trois journées d’acclimatation stratégiques, notamment à Samagaon (3 530m) où une excursion vers le camp de base du Manaslu ou vers le lac glaciaire de Birendra permet de monter en altitude avant de redescendre dormir, principe fondamental de l’acclimatation efficace. Les symptômes du mal aigu des montagnes (MAM) se manifestent généralement par des maux de tête, des nausées, une perte d’appétit, des troubles du sommeil et une fatigue anormale. Si ces signaux d’alerte apparaissent, la seule attitude raisonnable consiste à faire une pause dans la progression, voire à redescendre de quelques centaines de mètres si les symptômes persistent. Ignorer ces avertissements peut conduire à des complications potentiellement mortelles comme l’œdème pulmonaire (OPA) ou l’œdème cérébral (OCA) de haute altitude.

Pour minimiser les risques, hydratez-vous abondamment (3 à 4 litres d’eau par jour), supprimer l’alcool et les somnifères qui dépriment la respiration, mangez régulièrement même sans appétit, et maintenez une allure de progression modérée en respirant profondément. Certains trekkeurs prennent préventivement de l’acétazolamide (Diamox), qui accélère l’acclimatation en stimulant la respiration, mais ce médicament nécessite une prescription médicale et peut provoquer des effets secondaires. L’écoute de votre corps reste votre meilleur allié : si quelque chose ne va pas, n’hésitez jamais à le signaler à votre guide et à ajuster votre progression 💊

L’hébergement et la restauration

Les conditions d’hébergement sur le circuit du Manaslu s’avèrent basiques mais généralement suffisantes, évoluant progressivement du confortable au spartiate à mesure que l’altitude augmente. Dans les villages des basses et moyennes altitudes comme Soti Khola, Machha Khola ou Jagat, les lodges proposent des chambres relativement correctes avec parfois même des douches chaudes (moyennant supplément), de l’électricité et une connexion wifi aléatoire. Les repas servis dans ces établissements se révèlent copieux et variés, mêlant spécialités népalaises traditionnelles et adaptations occidentales : le dal bhat, plat national composé de riz, lentilles, curry de légumes et pickles épicés, constitue le repas de base du trekkeur et possède l’immense avantage d’être servi à volonté, fournissant ainsi l’énergie nécessaire aux longues journées de marche.

Vous trouverez également des momos (raviolis tibétains), des nouilles sautées (chow mein), des soupes réconfortantes, des pancakes au petit-déeuner, et même parfois des pizzas ou des pâtes, témoignant de l’adaptation progressive des menus aux attentes des visiteurs occidentaux. À mesure que l’altitude s’élève au-delà de 3 500 mètres, le confort diminue sensiblement : les chambres deviennent plus rudimentaires avec des cloisons en bois mince offrant une isolation phonique quasi nulle, les sanitaires se résument souvent à des toilettes sèches à la turque situées à l’extérieur, et les douches chaudes disparaissent purement et simplement. Dans les villages les plus hauts comme Samdo ou au lodge de Dharamsala situé juste avant le col, les conditions sont franchement spartiales avec des températures intérieures à peine supérieures à celles du dehors, absence totale d’eau courante, et électricité limitée à quelques heures par jour grâce à des panneaux solaires.

La salle commune équipée d’un poêle à bois devient alors le cœur du lodge, où trekkeurs et guides se retrouvent pour se réchauffer, sécher leurs vêtements humides et échanger sur leurs expériences. Les tarifs d’hébergement restent modestes (comptez 3 à 5 dollars par nuit pour une chambre double), les lodges générant l’essentiel de leurs revenus sur la restauration. Prévoyez environ 25 à 35 dollars par jour pour couvrir vos repas et boissons, sachant que les prix augmentent proportionnellement avec l’altitude en raison des difficultés d’approvisionnement, les denrées étant acheminées à dos d’homme ou de mule 🍜

Les points d’intérêt culturels et naturels

Le patrimoine culturel jalonnant le tour du Manaslu enrichit considérablement l’expérience du trek, transformant une simple randonnée sportive en véritable voyage initiatique au cœur de la spiritualité himalayenne. Le monastère de Lho gompa, perché à 3 180 mètres d’altitude, mérite incontestablement une visite approfondie avec ses fresques murales séculaires, ses statues de bouddhas dorées, et ses moines perpétuant des rituels millénaires dans une atmosphère empreinte de sérénité. Plus haut, le village de Samagaon abrite également un monastère actif où résonnent quotidiennement les prières psalmodiées et le son envoûtant des trompes tibétaines. Cette localité constitue d’ailleurs un excellent point de départ pour une excursion d’acclimatation vers le camp de base du Manaslu (4 800m), offrant une perspective grandiose sur les faces nord et est du géant himalayen, avec son glacier s’écoulant majestueusement entre les parois de glace. Les murs de mani stones, ces pierres gravées de mantras bouddhistes soigneusement empilées le long des sentiers, rappellent constamment la dimension sacrée des montagnes dans la culture locale, et il convient de toujours les contourner par la gauche en signe de respect.

Les chortens blanchis à la chaux et surmontés de drapeaux de prière multicolores ponctuent également l’itinéraire, marquant les entrées de villages ou les points de passages stratégiques. Le village de Prok, avec ses maisons de pierre aux toits en ardoise ornés de cornes de yaks, illustre parfaitement l’architecture traditionnelle de cette région d’influence tibétaine. Sur le plan naturel, la diversité des paysages traversés s’avère tout simplement époustouflante : forêts de pins et de rhododendrons géants dans les zones basses, pâturages alpins parsemés de fleurs sauvages en été, puis progressivement, le minéral prend le dessus avec des moraines glaciaires, des éboulis de pierres, et enfin, l’univers quasi lunaire des hautes altitudes où seule subsiste une végétation rase et clairsemée.

La faune locale, bien que discrète, réserve parfois d’agréables surprises avec la possibilité d’apercevoir des langurs (singes à longue queue), des tahr de l’Himalaya (sortes de chèvres sauvages), et pour les plus chanceux, peut-être même un léopard des neiges, même si ce félin mythique reste extrêmement rare et furtif. Les ornithologues amateurs apprécieront la diversité des espèces aviaires, depuis les vautours de l’Himalaya planant majestueusement à haute altitude jusqu’aux colorés lophophores respendissants (oiseaux nationaux du Népal) arborant leur plumage iridescent 🦅

Conseils pratiques pour optimiser votre expérience

Réussir pleinement son trek au Manaslu nécessite une préparation mentale autant que physique, car l’aventure comporte inévitablement sa part d’imprévus et d’inconfort qu’il faut accepter avec philosophie. Commencez votre préparation physique au moins trois mois avant le départ en multipliant les sorties en montagne avec un sac à dos lesté progressivement, en développant votre endurance cardiovasculaire par la course ou le vélo, et en renforçant particulièrement vos jambes et votre ceinture abdominale. Sur place, adoptez un rythme de marche lent et régulier, même si vous vous sentez capable d’aller plus vite : le dicton local « pole pole » (doucement doucement en swahili, étrangement adopté par les guides népalais) prend tout son sens en altitude où la précipitation représente votre pire ennemie. Concernant le budget global à prévoir, comptez entre 1 200 et 2 000 euros par personne selon les prestations choisies, ce montant incluant les permis, les services du guide et des porteurs, l’hébergement en lodge, l’essentiel des repas, et le transport terrestre depuis Katmandou.

À cela s’ajoutent évidemment votre billet d’avion international (700 à 1 200 euros depuis l’Europe), l’assurance trekking incluant l’évacuation par hélicoptère (indispensable !), et votre équipement personnel si vous devez l’acquérir. Les pourboires font partie intégrante de la culture népalaise du trekking : prévoyez environ 10% du coût total de votre trek à répartir entre le guide (60%), les porteurs (30%) et le staff des lodges (10%), ces sommes représentant une part significative de leurs revenus annuels. N’hésitez pas à engager la conversation avec votre guide qui constitue une mine d’informations sur la culture locale, la botanique, la géologie, et pourra vous raconter les innombrables légendes associées à chaque sommet et chaque village. Respectez scrupuleusement les coutumes locales : demandez toujours la permission avant de photographier les personnes (et acceptez un refus le cas échéant), habillez-vous décemment en évitant shorts et débardeurs dans les villages, retirez vos chaussures avant d’entrer dans un monastère ou une maison, et ne touchez jamais la tête d’un enfant considérée comme sacrée.

Sur le plan environnemental, adoptez une démarche écoresponsable en rapportant tous vos déchets non organiques, en n’utilisant que des produits biodégradables pour votre toilette, et en consommant l’eau avec parcimonie dans les villages de haute altitude où elle représente une ressource précieuse. Enfin, gardez toujours à l’esprit que la montagne impose ses règles et que la météo peut contraindre à modifier l’itinéraire ou même à renoncer au passage du col : cette flexibilité mentale et cette acceptation de l’imprévu font partie intégrante de l’expérience himalayenne authentique 🙏

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