5 895 mètres. Quand on arrive là-haut, le regard se perd au-delà des nuages et le cœur met un moment à réaliser ce qui vient d’arriver. La nuit glaciale, les pas lents à cause de l’altitude, le souffle court… et puis soudain, la lumière. Le soleil surgit derrière l’horizon africain, les glaciers scintillent, et tout le chemin parcouru prend un sens incroyable.
Le panneau de l’Uhuru Peak apparaît, presque irréel. On le touche du bout des doigts, comme pour vérifier que ce rêve est bien vrai. Pas besoin de mots grandiloquents : juste un mélange de fierté, de gratitude et d’humilité devant l’immensité.
Là-haut, on ne pense plus à la fatigue. On se dit seulement : Je suis allé au bout. Et le monde est immense.














