Quand partir en Tanzanie ? Climat & meilleures saisons

Quand partir en Tanzanie ? Climat & meilleures saisons

La Tanzanie évoque immédiatement des images de vastes plaines dorées où migrent des millions de gnous, de sommets enneigés culminant au-dessus des nuages, et de plages paradisiaques bordant l’océan Indien. Ce pays d’Afrique de l’Est fascine les voyageurs du monde entier, mais une question revient systématiquement lors de la planification d’un tel périple : quand partir en Tanzanie ? La réponse dépend de multiples facteurs, car ce territoire immense présente une diversité climatique remarquable, influencée par l’altitude, la proximité de l’océan et les moussons saisonnières. Comprendre ces subtilités permet non seulement d’optimiser votre expérience safari, mais aussi de profiter pleinement des autres merveilles tanzaniennes.

Contrairement à certaines idées reçues, la Tanzanie ne connaît pas une saison unique idéale pour tous les voyageurs. Selon que vous privilégiez l’observation de la Grande Migration, l’ascension du Kilimandjaro, la plongée à Zanzibar ou simplement des tarifs avantageux, vos dates de voyage varieront considérablement. Les saisons se divisent principalement entre périodes sèches et humides, mais cette classification simpliste ne rend pas justice à la complexité du climat tanzanien. Entre juin et octobre, les conditions sont généralement favorables dans la plupart des régions, tandis que les mois de mars à mai correspondent à la grande saison des pluies, moins prisée mais offrant des avantages insoupçonnés pour certains types de voyageurs.

Les variations climatiques entre le nord du pays, où se trouvent le Serengeti et le cratère du Ngorongoro, le centre avec le parc Tarangire, le sud plus sauvage avec Selous et Ruaha, et la côte océanique créent une mosaïque d’opportunités tout au long de l’année. En 2024, selon les données du Tanzania Tourism Board, plus de 1,8 million de visiteurs ont exploré ce pays, et la majorité d’entre eux ont choisi leurs dates en fonction d’objectifs précis plutôt que de suivre aveuglément les recommandations générales. Cette approche personnalisée garantit une expérience mémorable, adaptée à vos attentes réelles.

Le climat tanzanien dans toute sa diversité

La Tanzanie s’étend sur près de 950 000 kilomètres carrés, ce qui équivaut à environ deux fois la superficie de la France métropolitaine. Cette immensité géographique, combinée à des altitudes variant du niveau de la mer jusqu’aux 5 895 mètres du mont Kilimandjaro, crée des microclimats extraordinairement variés. Sur la côte, notamment à Dar es Salaam et sur l’archipel de Zanzibar, le climat tropical maritime domine avec une chaleur constante tempérée par les brises océaniques. Les températures y oscillent entre 25 et 32 degrés Celsius toute l’année, avec un taux d’humidité parfois élevé pendant la saison des pluies.

À l’intérieur des terres, dans les zones de safari du nord comme le Serengeti, le Tarangire ou le lac Manyara, le climat devient plus tempéré et continental. Les journées peuvent être chaudes, atteignant 30 degrés, mais les nuits se rafraîchissent considérablement, descendant parfois jusqu’à 10-15 degrés pendant la saison sèche. Cette amplitude thermique quotidienne surprend souvent les visiteurs qui n’ont pas prévu de vêtements chauds pour les safaris matinaux ou les soirées autour du feu de camp. Le cratère du Ngorongoro, perché à plus de 2 200 mètres d’altitude sur son rebord, peut même connaître des températures froides et du brouillard dense, créant une atmosphère mystique mais nécessitant une adaptation vestimentaire appropriée.

pluie tanzanie

Les régions du sud, moins visitées mais tout aussi spectaculaires, présentent un climat légèrement différent. Le parc national de Ruaha et la réserve de Selous (rebaptisée parc national Nyerere) reçoivent leurs précipitations principales entre novembre et avril, avec un pic en mars-avril. Ces zones deviennent difficilement accessibles pendant les fortes pluies, certaines pistes se transformant en véritables bourbiers. Cependant, de juillet à octobre, ces régions offrent des safaris exceptionnels avec une concentration animale remarquable autour des points d’eau permanents. Environ 40% des visiteurs du sud de la Tanzanie choisissent désormais de voyager entre juin et septembre pour bénéficier de ces conditions optimales.

Les saisons sèches, périodes privilégiées

La grande saison sèche, s’étendant de juin à octobre, représente indéniablement la période la plus prisée pour visiter la Tanzanie 🦁. Durant ces cinq mois, les précipitations deviennent rares dans la majorité du pays, le ciel reste dégagé presque quotidiennement, et la végétation s’assèche progressivement, facilitant l’observation de la faune. Les animaux se regroupent naturellement autour des rivières et points d’eau permanents, créant des scènes spectaculaires qui font la renommée des safaris tanzaniens. Dans le Serengeti, c’est précisément pendant cette période que la Grande Migration traverse la rivière Mara, offrant aux spectateurs privilégiés le spectacle saisissant des traversées périlleuses où gnous et zèbres affrontent crocodiles et courants puissants.

Les températures pendant la saison sèche restent généralement agréables, avec des journées chaudes mais supportables et des nuits fraîches. L’absence d’humidité rend la chaleur plus confortable qu’en période humide, et les moustiques, vecteurs potentiels du paludisme, se font beaucoup plus rares, bien que la prophylaxie demeure recommandée. Les conditions de route s’améliorent considérablement, permettant d’accéder à des zones qui deviennent impraticables pendant les pluies. C’est également la période idéale pour l’ascension du Kilimandjaro via les voies Machame ou Marangu, avec des taux de réussite au sommet atteignant 65-70% contre seulement 45-50% pendant la saison des pluies.

zèbre photo tanzanie

Cependant, cette popularité a un revers : les parcs nationaux connaissent leur plus forte affluence pendant ces mois, particulièrement en juillet-août qui coïncident avec les vacances scolaires européennes et américaines. Le cratère du Ngorongoro peut accueillir jusqu’à 200 véhicules certains jours, diluant quelque peu la sensation de nature sauvage. Les tarifs hôteliers atteignent leurs sommets, avec des augmentations pouvant dépasser 40% par rapport à la basse saison. Réserver plusieurs mois à l’avance devient indispensable pour les lodges réputés, certains affichant complet plus de six mois avant la date prévue. Malgré ces inconvénients, la qualité des observations animalières justifie amplement le choix de cette période pour la majorité des voyageurs.

Une petite saison sèche se manifeste également entre janvier et février, offrant une alternative intéressante avec moins de visiteurs. Durant ces deux mois, les précipitations diminuent nettement après les courtes pluies de novembre-décembre, et le sud du Serengeti accueille la Grande Migration pour la période des naissances. Assister à la mise bas de milliers de gnous constitue un spectacle unique, d’autant que les prédateurs se rassemblent pour profiter de cette abondance de proies vulnérables. Les températures restent chaudes, la végétation conserve encore sa verdure de la saison des pluies, créant des paysages photographiques extraordinaires avec des ciels dramatiques alternant soleil et nuages. Cette période représente un compromis excellent pour ceux qui cherchent à éviter les foules tout en bénéficiant de bonnes conditions d’observation.

Comprendre les saisons des pluies

Les longues pluies, survenant entre mars et mai, correspondent à la basse saison touristique en Tanzanie. Durant ces trois mois, particulièrement en avril qui constitue le pic pluviométrique, les précipitations peuvent être quotidiennes et parfois diluviennes, transformant certaines pistes en rivières de boue et rendant certains camps inaccessibles. De nombreux lodges dans les parcs du sud ferment complètement leurs portes, tandis que d’autres proposent des réductions substantielles pouvant atteindre 30 à 50% sur les tarifs habituels. Cette période dissuade la majorité des voyageurs, créant une opportunité pour les plus aventureux ou ceux disposant d’un budget limité.

Contrairement aux idées reçues, les pluies ne tombent généralement pas toute la journée mais plutôt sous forme d’averses intenses en fin d’après-midi ou pendant la nuit, laissant souvent des matinées ensoleillées idéales pour les safaris. La nature explose littéralement de vie pendant cette saison : la végétation reverdit spectaculairement, les fleurs sauvages tapissent les plaines, et les oiseaux migrateurs venus d’Europe et d’Asie ajoutent une dimension ornithologique fascinante aux observations. Les amateurs de photographie apprécient particulièrement les lumières dramatiques, les ciels chargés de nuages et les paysages luxuriants qui contrastent radicalement avec l’aridité de la saison sèche. Environ 15% des photographes animaliers professionnels choisissent délibérément cette période pour capturer des images uniques.

pluie tanzanie saison

Les courtes pluies, se produisant en novembre et décembre, présentent un caractère moins prononcé. Les précipitations restent généralement modérées et espacées, n’entravant que rarement les déplacements ou les observations. Cette période marque le début de la saison verte, lorsque les premières pluies transforment progressivement les paysages desséchés en prairies verdoyantes. C’est également le moment où la Grande Migration commence son mouvement vers le sud du Serengeti, attirant moins de touristes mais offrant des scènes tout aussi spectaculaires. Les tarifs hôteliers baissent progressivement, créant une fenêtre opportune pour les voyageurs flexibles.

Zanzibar et la côte tanzanienne connaissent un régime pluviométrique légèrement différent, avec deux saisons des pluies distinctes mais généralement moins intenses qu’à l’intérieur des terres. Entre mars et mai, puis brièvement en novembre, les averses tropicales peuvent perturber les activités balnéaires, mais les intermèdes ensoleillés restent fréquents. La température de l’eau demeure constamment chaude (26-28°C), et la plongée reste praticable la plupart du temps, bien que la visibilité sous-marine puisse être affectée par les eaux de ruissellement. Beaucoup de voyageurs combinent désormais un safari pendant la saison sèche avec une extension balnéaire à Zanzibar, profitant ainsi du meilleur des deux mondes 🏝️.

La Grande Migration, phénomène naturel extraordinaire

Comprendre le cycle de la Grande Migration s’avère crucial pour planifier un voyage en Tanzanie axé sur ce spectacle naturel monumental. Plus de 1,5 million de gnous, accompagnés de 200 000 zèbres et d’innombrables gazelles, suivent un itinéraire circulaire d’environ 3 000 kilomètres à travers l’écosystème Serengeti-Masaï Mara, guidés par l’instinct et la recherche de pâturages frais. Contrairement à une croyance répandue, cette migration n’a ni véritable début ni fin définie, mais plutôt un mouvement continu dont les différentes phases offrent des opportunités d’observation variées tout au long de l’année.

De janvier à mars, les troupeaux se concentrent dans le sud du Serengeti et la région de Ndutu, zone particulièrement fertile après les courtes pluies. C’est ici que se déroule la saison des naissances, période magique durant laquelle environ 8 000 bébés gnous voient le jour chaque jour pendant environ trois semaines, généralement en février. Ce timing synchronisé représente une stratégie de survie remarquable : en saturant l’environnement de proies juvéniles, l’espèce augmente statistiquement les chances de survie de chaque individu. Les prédateurs se régalent certes, mais ne peuvent éliminer qu’une fraction des nouveau-nés. Assister à ces scènes reste gravé dans la mémoire des visiteurs, d’autant que les interactions entre prédateurs et proies atteignent une intensité rarement égalée ailleurs.

Serengeti tanzanie

D’avril à juin, la migration se déplace progressivement vers l’ouest puis le nord du Serengeti. Mai et juin voient les colonnes de gnous traverser le corridor ouest, franchissant la rivière Grumeti où les attendent crocodiles affamés. Bien que moins spectaculaires que les traversées de la Mara, ces passages offrent néanmoins des moments dramatiques. La végétation reste encore verte de la saison des pluies, les paysages sont magnifiques, et la fréquentation touristique reste modérée. Cette période représente un excellent compromis pour ceux qui souhaitent éviter les foules de haute saison tout en observant la migration.

Juillet à octobre marque l’apogée de la migration avec les traversées de la rivière Mara, sans doute les scènes les plus emblématiques et photographiées de toute l’Afrique. Les troupeaux se massent sur les rives, hésitant parfois plusieurs heures avant de se lancer dans des traversées chaotiques où la panique le dispute à l’instinct de survie. Les crocodiles du Nil, certains dépassant cinq mètres de longueur, attendent patiemment ce festin annuel, tandis que les courants puissants emportent les individus les plus faibles. Assister à ces traversées nécessite patience et chance, car leur timing précis reste imprévisible. Un troupeau peut traverser à 9h du matin comme à 17h, ou même reporter sa tentative au lendemain, testant la patience des observateurs privilégiés.

Combiner safari et plage, l’art de la planification

De nombreux voyageurs rêvent de combiner un safari tanzanien avec un séjour balnéaire, formule devenue extrêmement populaire ces dernières années. Zanzibar, Pemba, Mafia Island ou les plages continentales près de Dar es Salaam offrent des opportunités exceptionnelles de détente après l’intensité d’un safari. Cependant, synchroniser les conditions optimales pour les deux composantes nécessite une réflexion stratégique. La période juin-octobre, idéale pour les safaris dans le nord, coïncide heureusement avec d’excellentes conditions balnéaires sur la côte, avec un ensoleillement maximal, une mer calme et des températures agréables.

Zanzibar bénéficie d’un microclimat légèrement plus clément que le continent, avec des pluies généralement moins intenses et plus courtes. L’archipel connaît ses meilleures conditions entre juin et octobre, puis à nouveau en janvier-février. Durant ces périodes, la plongée sous-marine et le snorkeling révèlent toute la splendeur des récifs coralliens tanzaniens, avec une visibilité pouvant dépasser 30 mètres. Les amateurs de kitesurf privilégient juin à septembre quand les alizés soufflent régulièrement, particulièrement sur la côte est autour de Paje et Jambiani. En revanche, mars-avril et novembre voient une augmentation des précipitations et une mer parfois agitée, moins propice aux activités nautiques.

atoll de Mnemba zanzibar tanzanie

Une stratégie courante consiste à effectuer le safari en premier, généralement 4 à 7 jours dans les parcs du nord, puis à enchaîner avec 3 à 5 jours de repos balnéaire à Zanzibar. Cette séquence permet au corps de récupérer des levers matinaux exigés par les safaris et offre un contraste saisissant entre l’excitation de l’observation animalière et la tranquillité des plages de sable blanc. Les vols domestiques entre Arusha (porte d’entrée des parcs du nord) et Zanzibar sont fréquents, généralement opérés plusieurs fois par jour, facilitant cette transition. Certains voyageurs inversent l’ordre, commençant par la plage pour s’acclimater au décalage horaire avant l’intensité du safari, approche également valable.

Pour ceux disposant de plus de temps, l’exploration des parcs du sud (Ruaha, Nyerere) peut se combiner avec l’île de Mafia, moins touristique que Zanzibar et réputée pour ses sites de plongée exceptionnels. Cette combinaison fonctionne particulièrement bien entre juin et octobre. Pemba, au nord de Zanzibar, attire les plongeurs expérimentés avec ses tombants vertigineux et sa vie marine abondante, bien qu’elle reste plus difficile d’accès et moins développée touristiquement. Environ 65% des voyageurs en Tanzanie optent désormais pour cette formule safari-plage, reconnaissant la valeur ajoutée d’une expérience complète et équilibrée.

Budget et affluence selon les saisons

La dimension budgétaire influence considérablement le choix de la période de voyage en Tanzanie, car les variations tarifaires entre haute et basse saison peuvent représenter des milliers d’euros de différence. Durant la haute saison (juillet-octobre et janvier-février), les lodges et camps de safari appliquent leurs tarifs maximaux, avec des nuitées en lodge de catégorie moyenne débutant généralement autour de 300-400 euros par personne en pension complète, et les établissements haut de gamme dépassant facilement 800-1200 euros. Les parcs nationaux eux-mêmes augmentent leurs droits d’entrée pendant certaines périodes, ajoutant à la facture globale.

À l’inverse, voyager pendant la basse saison (mars-mai principalement) peut générer des économies substantielles. De nombreux lodges proposent des réductions de 30 à 50%, certains offrant même des promotions spéciales pour attirer les visiteurs durant cette période creuse. Un safari qui coûterait 4 000 euros en août pourrait revenir à 2 500-3 000 euros en avril, économie significative pour les voyageurs flexibles ou les familles nombreuses. Cependant, ces tarifs avantageux s’accompagnent des inconvénients climatiques mentionnés précédemment, nécessitant une évaluation personnelle du compromis acceptable entre économie et conditions optimales.

budget vacances voyage

La moyenne saison (novembre-décembre et juin) représente souvent le meilleur compromis qualité-prix. Les conditions météorologiques restent généralement favorables, la faune demeure active et observable, mais la pression touristique diminue sensiblement par rapport aux mois de pointe. Les tarifs se situent dans une fourchette intermédiaire, environ 20-30% inférieurs à la haute saison. Cette période attire particulièrement les voyageurs expérimentés qui connaissent ces subtilités et cherchent à optimiser leur investissement sans sacrifier la qualité de l’expérience.

L’affluence touristique mérite également considération pour des raisons de qualité d’expérience. Pendant les pics de juillet-août, certains sites emblématiques comme le cratère du Ngorongoro peuvent compter 50 à 100 véhicules simultanément autour d’observations remarquables (lions, rhinocéros), créant un effet « safari embouteillage » qui dilue la magie de la nature sauvage. En revanche, visiter en novembre ou juin permet souvent d’être seul ou avec seulement quelques autres véhicules face aux mêmes scènes, amplifiant considérablement le sentiment de privilège et d’exclusivité. Les guides eux-mêmes apprécient ces périodes moins frénétiques, pouvant consacrer plus de temps et d’attention à chaque groupe.

Conseils pratiques pour préparer votre voyage

Au-delà du choix de la période, plusieurs éléments pratiques méritent attention pour optimiser votre expérience tanzanienne. La réservation anticipée s’impose particulièrement pour les voyages en haute saison, idéalement 6 à 9 mois avant le départ pour les lodges réputés. Certains établissements exceptionnels, comme les camps situés stratégiquement pour observer les traversées de la Mara, affichent complet plus d’un an à l’avance. Cette planification précoce permet également de sécuriser les vols internationaux à des tarifs plus avantageux et d’obtenir les permis nécessaires, notamment pour l’ascension du Kilimandjaro où le nombre de grimpeurs quotidiens est réglementé.

L’équipement vestimentaire doit s’adapter aux variations climatiques tanzaniennes. Pour les safaris, privilégiez des vêtements en couches : t-shirts légers pour les journées chaudes, mais également polaires et vestes coupe-vent pour les matinées fraîches et les soirées. Les couleurs neutres (beige, kaki, vert olive) sont traditionnellement recommandées pour se fondre dans l’environnement, bien que leur impact réel sur les observations reste débattu. Des chaussures de marche confortables s’avèrent indispensables, même si vous passez la majorité du temps en véhicule, car de nombreux lodges nécessitent des marches sur terrain irrégulier. Pour Zanzibar, le maillot de bain et les vêtements légers domineront évidemment, mais prévoyez également des tenues respectueuses pour visiter Stone Town et les villages, la Tanzanie étant majoritairement musulmane sur la côte.

La protection solaire nécessite une attention particulière sous le soleil équatorial tanzanien, intense toute l’année. Une crème solaire à indice élevé (50+), un chapeau à large bord et des lunettes de soleil de qualité constituent le minimum syndical. Les safaris en véhicule ouvert exposent particulièrement aux rayons UV, souvent sous-estimés par les visiteurs concentrés sur les observations. L’hydratation demande également vigilance : boire 2-3 litres d’eau quotidiennement prévient la déshydratation, particulièrement en altitude ou pendant les périodes chaudes.

Concernant la santé, la prophylaxie antipaludique reste recommandée pour toute la Tanzanie, bien que le risque varie selon les régions et les saisons. Consultez un médecin spécialisé en médecine tropicale 4 à 6 semaines avant le départ. Les vaccins contre la fièvre jaune deviennent obligatoires si vous transitez par certains pays, vérifiez les exigences actuelles. Le vaccin contre l’hépatite A, la typhoïde et la mise à jour du DTP sont généralement conseillés. Souscrire une assurance voyage couvrant le rapatriement sanitaire s’impose, les infrastructures médicales restant limitées en dehors des grandes villes.

Les régions méconnues valent le détour

Si le nord de la Tanzanie monopolise l’attention touristique avec ses parcs célèbres, d’autres régions méritent largement considération pour les voyageurs en quête d’authenticité et de découvertes moins formatées. Le parc national de Ruaha, dans le centre-sud du pays, reste remarquablement préservé du tourisme de masse malgré sa taille considérable (20 000 km²). Cette immensité sauvage abrite la plus grande population d’éléphants de Tanzanie, estimée à 12 000 individus, ainsi que des concentrations remarquables de lions, léopards et lycaons, ces derniers étant particulièrement rares et menacés. La meilleure période pour Ruaha s’étend de juin à novembre, lorsque les animaux se concentrent autour de la rivière Great Ruaha.

Le parc national Nyerere (anciennement réserve de Selous), classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, offre des safaris en bateau le long de la rivière Rufiji, expérience unique en Tanzanie permettant d’approcher hippopotames, crocodiles et oiseaux aquatiques sous un angle différent. Cette région moins visitée autorise également les safaris à pied accompagnés de guides armés, intensifiant l’adrénaline et l’immersion dans la nature. La période optimale correspond également à la saison sèche (juillet-octobre), bien que les mois de janvier-février offrent aussi de belles opportunités avec moins de visiteurs.

Jozani zanzibar tanzanie

Les montagnes d’Usambara et l’arc oriental attirent les amateurs de randonnée et de biodiversité. Ces massifs anciens abritent une flore et une faune endémiques exceptionnelles, avec des espèces végétales et animales n’existant nulle part ailleurs sur Terre. Les températures y restent fraîches et agréables toute l’année grâce à l’altitude, offrant une alternative bienvenue à la chaleur des basses terres. Les pluies y sont réparties différemment, avec une période sèche principale de juin à octobre. Cette région permet une immersion dans les communautés locales, avec possibilités de séjours chez l’habitant et de découverte d’une Tanzanie rurale authentique.

Le lac Tanganyika, à l’ouest, demeure hors des circuits classiques mais fascine par sa profondeur exceptionnelle (plus de 1 400 mètres) et sa biodiversité aquatique unique. Les plages de Kigoma ou les rives près de Mahale Mountains National Park, célèbre pour ses chimpanzés, offrent des expériences totalement différentes du safari traditionnel. La période sèche (mai-octobre) facilite l’accès à ces régions reculées et l’observation des primates. Environ 5% seulement des visiteurs tanzaniens s’aventurent dans cette partie du pays, garantissant une exclusivité remarquable 🌄.

Questions fréquentes sur le climat tanzanien

Quelle est vraiment la meilleure période pour voir les animaux ? La saison sèche (juin-octobre) reste objectivement la plus favorable pour les observations, car les animaux se concentrent autour des points d’eau et la végétation clairsemée facilite le repérage. Cependant, janvier-février offrent également d’excellentes conditions dans le sud du Serengeti avec le spectacle des naissances.

Peut-on voyager en Tanzanie pendant la saison des pluies ? Absolument, bien qu’avec certaines précautions. Les pluies tombent généralement l’après-midi ou la nuit, laissant les matinées libres pour les safaris. Les paysages verdoyants et les tarifs réduits compensent largement les inconvénients pour les voyageurs flexibles. Évitez simplement avril qui concentre les précipitations les plus intenses.

Fait-il froid en Tanzanie ? Les températures nocturnes peuvent descendre jusqu’à 10-15°C dans les zones de safari pendant la saison sèche, particulièrement en altitude comme au cratère du Ngorongoro. Prévoyez des vêtements chauds pour les safaris matinaux et les soirées. Au sommet du Kilimandjaro, les températures chutent évidemment bien en dessous de zéro.

Zanzibar est-elle agréable toute l’année ? Presque. Les mois de juin à octobre et janvier-février offrent les meilleures conditions avec ensoleillement optimal. Mars-mai et novembre peuvent voir des pluies plus fréquentes, mais des périodes ensoleillées permettent toujours de profiter des plages. La température de l’eau reste constamment autour de 26-28°C.

Combien de temps prévoir pour un safari ? Un minimum de 4-5 jours permet de visiter les principaux parcs du nord (Serengeti, Ngorongoro, Tarangire ou Manyara). Pour une expérience plus complète incluant les parcs du sud, prévoyez 10-14 jours. Ajoutez 3-5 jours pour une extension balnéaire à Zanzibar.

Les moustiques sont-ils problématiques ? Leur présence diminue considérablement pendant la saison sèche, mais une prophylaxie antipaludique reste recommandée toute l’année. Utilisez des répulsifs efficaces (contenant du DEET), portez des vêtements longs le soir et dormez sous moustiquaire, généralement fournie par les lodges.

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